Publié dans Sport

Nicolas Dupuis - « Nous allons jouer pour créer l’exploit »

Publié le dimanche, 15 novembre 2020


De retour de la Côte d’Ivoire samedi dernier, l’équipe nationale malagasy a rejoint directement Toamasina où elle fera de nouveau face aux Ivoiriens demain pour le compte du match retour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022. Le match de demain au stade Barikadimy sera le sixième entre les deux sélections nationales avec un bilan plus que positif sur le plan comptable pour les Eléphants de la Côte d’Ivoire.  « Demain, nous allons jouer pour créer l’exploit. Certes, la Côte d’Ivoire est une belle équipe, une défaite face à ces stars semble logique mais on va aborder cette rencontre le mieux possible », rétorque le sélectionneur malagasy. La Côte d’Ivoire semble être en effet la bête noire des Malagasy comme l’attestent les 4 défaites et un nul en cinq confrontations.
Jeudi à la joute- aller à Abidjan, Madagascar aurait pu arracher le match nul mais « les dix minutes de déconcentration nous ont été fatales » selon Nicolas Dupuis. Lui qui se dit tout de même satisfait de ses protégés qui se sont battus avec leurs forces et qui ont affiché un état d’esprit irréprochable. Des observateurs ont émis des critiques ou remarques à l’issue de cette rencontre concernant notamment la non titularisation de Pascal dit Bapasy dans la charnière centrale ainsi que le remplacement de Voavy Paulin alors qu’il venait de marquer l’unique but des Barea. « Chaque observateur a évidemment le droit de donner son avis. Cela démontre l’engouement autour de l’équipe, et c’est une bonne chose. Pour le remplacement de Paulin, il avait déjà un carton jaune alors que le match était devenu très tendu. D’ailleurs, il m’a remercié de ce choix. D’autant plus que son successeur, Loïc, a fait une excellente rentrée », explique le technicien français des Barea.
Pour démentir les critiques des uns et des autres sur son comportement après son remplacement, Voavy Paulin, sur les réseaux sociaux, a tenu à expliquer qu’il s’est fâché non pas contre le coach mais son coéquipier qui, comme lui, a été remplacé et a affiché son mécontentement. « J’ai dit à ce zandrikely (petit frère) qu’il n’a pas le droit de se comporter ainsi mais de respecter le choix du coach », affirme Voavy Paulin qui, selon Nicolas Dupuis, a totalement compris le motif de son remplacement.
L’absence demain du 2e capitaine des Barea, Lalaina Nomenjanahary dit Bôlida, paraît un handicap pour la sélection nationale. « Oui, j’admets que c’est un handicap. Mais j’ai un groupe et une équipe », rassure le coach des Barea. D’après les dernières nouvelles, Bôlida ne pourra pas revenir sur terrain avant deux mois suite à une entorse du ligament interne du genou droit.
A part Bôlida, tous les joueurs appelés pour le match d’Abidjan sont tous présents à Madagascar et selon Nicolas Dupuis, « il n’y a rien à signaler sauf la fatigue ». Le sélectionneur regrette tout de même l’absence du public. « C’est dommage car on aurait voulu vivre un moment fort avec nos supporters. Mais il faut appliquer le règlement et les mesures sanitaires. La santé de chacun passe avant tout », relativise Nicolas Dupuis.
Rata

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Editorial

  • Trop, c’est trop !
    Invivable ! Innommable ! Insupportable ! C’est pratiquement impossible de vivre comme il faut et de circuler comme il se doit dans le pays, sur les routes nationales tout comme dans le milieu urbain cas de celui de la Capitale. Trop, c’est trop ! Un étranger de passage récemment au pays, que nous tairons l’identité, la ville et le pays d’origine, n’a pu ne pas laisser échapper son étonnement plutôt son indignation de voir le bordel, le laxisme et l’anarchie partout où il passe. Dans la Capitale, c’est inimaginable de devoir constater l’anarchie. Vous allez nous rétorquer, peut-être, que c’est n’est pas un fait nouveau. Et nous risquons d’être taxés d’ « alarmistes » ! Oui, mais, au nom de la vérité et en vertu des intérêts hautement supérieurs des concitoyens devant subir quotidiennement cette galère voire ce calvaire à chaque jour que le Bon Dieu fait, on ne peut …

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